Articles de cordier_bernard
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Réunion d'information Butte des Charbonniers Chartres
- Par cordier_bernard
- Le 17/09/2022
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50 personnes réunies pour échanger sur la mobilisation du Collectif citoyen des 3 marronniers, voir plus loin les problématiques d'artificialisation de Chartres et ailleurs.
Il y a eu aussi lecture collective de la lettre remise en mairie de Chartres ce même jour. Voir le texte de cette lettre.
Des nouveaux rendez-vous sont donnés : 12 septembre 14h audience du Tribunal de Chartres, 24 septembre marche pour le climat à Chartres, 27 septembre réunion débat au bar Le Marigny à partir de 20h. -
ça jaze à Chartres
- Par cordier_bernard
- Le 15/09/2022
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Dans une maison de retraite à Chartres, une dame qui connait tout de la ville glisse un avis qui ne manque pas d’étonner. Elle qui anime la revue de presse auprès des autres résidentes et résidents amène le sujet qui a retenu son attention depuis quelques semaines dans le quotidien local. « C’est très bien ce que font les opposants écologistes au projet d’un promoteur peu sourcilleux ». « Je n’ai jamais voté pour M. Gorges, ajoute-t-elle, il dénature la ville de Chartres. Son prédécesseur M. Lemoine n’était pas de mes idées politiques mais il respectait la ville ». D’ailleurs, qui a voté pour M. Gorges ? Aujourd’hui vous ne trouverez personne qui avoue lui avoir donné son suffrage, étonnant revirement ! Plus, le dernier article de l’Écho républicain où M. Gorges s’enflamme à nouveau pour ses ambitions transformatrices à venir achève de convaincre les plus réservés : « il doit avoir un problème, ce n’est pas normal de vouloir mettre des parkings souterrains partout jusqu’au ras de la cathédrale », et aussi le doute s’insinue « où trouve-t-il l’argent pour tout ces chantiers ? ». Les habitants de l’agglomération non chartrains ne cachent pas leur antipathie : « il a fait multiplier les taxes parfois par un facteur 4 (cas des impôts locaux professionnels d’une infirmière de Morancez suite à l’entrée de sa ville dans Chartres Métropole), ça ressemble à une situation de l’ancien régime ! ». La mise au pas parfois brutale des maires de l’agglomération réduits au rang de contributeurs à qui on demande sans cesse des comptes et des votes automatiques parait aussi d’un autre temps. Une autre voix s’élève : « toutes proportions gardées, cela ressemble à ce qui s’est passé dans l’Histoire avec les dictateurs : leur entourage n’a jamais pu les arrêter ou modérer leur délire mégalomane ». Même le promoteur du 24 Courtille M. Bourguignon n’est pas amène à l’endroit du maire de Chartres qui veut lui faire porter le chapeau du conflit des marronniers et ne souhaite plus lui confier de projet, il n’entend pas faire office de fusible sans réagir.
L’avocat Maître Riviere qui a porté en justice l’assignation à quitter le site de la Courtille à l'encontre de deux associations Chartres écologie et sykadap était désemparé lors de sa plaidoirie lundi dernier : « on ne respecte plus le droit de propriété issu de la déclaration des droits de l’homme qui a valeur constitutionnelle, tout s’effondre ! ». Il a oublié dans son étourderie que la loi peut imposer, en raison de l'intérêt général, des restrictions au propriétaire, en particulier dans le cadre de la Charte de l’environnement qui a aussi valeur constitutionnelle (Loi constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005), ce que lui a rappelé Maître Galy à cette même audience en défense des associations :
Considérant :Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;
Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ;
Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins,
PROCLAME :
(…)
Article 2. Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.
Article 3. Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
Article 4. Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi. (…)
Un autre habitant se rappelle qu’en 1962 le droit à l’autodétermination a mis fin au droit de propriété des français d’Algérie : certains membres de sa famille se sont ainsi retrouvés à Chartres dans les immeubles flambants neufs de Beaulieu pour commencer une nouvelle vie. L’Histoire remet chacun à sa place lorsque des ajustements s’imposent.
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Compte rendu audience en préfecture Collectif 3M
- Par cordier_bernard
- Le 09/09/2022
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article de l'écho républicain
article-de-l-echo-du-9-sept-22.pdf (222.63 Ko)
Réunion en préfecture du 8 septembre 2022
Chantal Vinet et Patrick Chenevrel de Chartres écologie, Bernard Cordier de sykadap sont reçus à 9h45 par madame la préfet et son chef de cabinet en salle Malraux.
La préfet nous indique que le promoteur auteur du coup de force tendant à abattre les arbres le 22 août dernier, sans affichage préalable de l’autorisation, sans savoir si son permis de construire sujet à un recours d’une riveraine sera validé, va être reçu par la préfet juste après notre délégation à 11h ce jour.
La préfet revient sur la décision du TA de suspension de l’autorisation d’abattage et nous indique qu’il y a un appel en référé qui sera statué au Conseil d’état sous un mois (donc d’ici le 15 octobre). Cet appel est sur l’urgence à sursoir à l’abattage contestée par la mairie de Charters et non sur le fond du dossier (légitimité de l’autorisation d’abattage). La décision sur le fond n’aura lieu que beaucoup plus tard.
Nous apprenons à la préfet le recours contentieux engagée par une riveraine directe qui menace le Permis de Construire (PC) d’annulation. Nous lui faisons état de notre effroi que ces arbres ont bien failli être abattus alors le PC risque d’être annulé, ce qui aurait finalement abouti à un abattage non suivi d’une construction.
La préfet dit souhaiter réunir les parties (associations et citoyens, promoteur, ville de Chartres) en cas de décision d’annulation du jugement du TA par le Conseil d’état pour examiner la totalité du dossier.
Nous revenons sur le fond de cette affaire qualifiée de « feuilleton de l’été » par le secrétaire général de la préfecture : comment en est-on arrivé là ? Il y a eu manifestement dissimulation (défaut d’affichage obligatoire), intervention en plein mois d’août, sans que la préfecture n’ait un œil sur tout ce qui se préparait. Le quartier est déjà largement défiguré par les blocs de béton et la nature qui subsiste encore ne l’est que par les jardins des riverains qui ne vendent pas leur maison. La surveillance des services de l’état fait défaut et des objections vont survenir dans les semaines à venir sur des manœuvres qui interrogent. Question à la préfet : que font vos services au moment où ils ont les yeux sur les documents ?
La préfet rappelle que les PC ne sont plus instruits en préfecture, ce sont les collectivités locales, en l’état la mairie de Chartres, qui instruisent. Ils ont des services « bien meilleurs que ceux de la préfecture » pour cela. La préfet rappelle que l’ABF (architecte des bâtiments de France) a autorisé l’abattage sous réserve de compensation.
Nous contestons cette approche car la compensation par des arbres de taille équivalente serait alors requise, ce qui vu la taille des spécimens (25 m de haut) n’est pas possible.
Nous apportons au débat l’image que nous serions témoins qu’une personne serait attaquée en vue d’être assassinée. Que faire. Il faut lui porter secours même si pour cela il faut pénétrer dans un espace privé. C’était la seule façon d’agir du fait de l’absence d’affichage préalable.
Nous réaffirmons à la préfet suite à la décision du TA sur l’urgence que nous craignons une action délibérée du promoteur, du fait de ses précédentes déclarations et du fait qu’il a déjà saccagé le site par de multiples mutilations sans autre objet que d’affirmer son bon droit de propriétaire. La préfet qui va le recevoir ce matin va nous faire parvenir un courrier nous assurant que rien ne se passera qui mettent en péril les trois marronniers en attente de la décision du Conseil d’état dans un mois.
Nous rappelons à la préfet qu’étant données ses précédentes déclarations sur « la vocation universelle de Chartres » nous nous plaçons sur le terrain moral et éthique dans cette affaire. Notre implication est citoyenne, en tant que lanceurs d’alerte assortie d’un volet juridique. Nous ne sommes pas des empêcheurs comme certains voudraient le donner à croire.
Nous questionnons la préfet sur les retombées à Chartres de l’enveloppe budgétaire destinée à la végétalisation annoncée par madame Borne suite au désastre climatique de cet été et pour adapter les espaces urbains aux contraintes futures. La préfet annonce qu’elle n’a pas encore d’information, que cela va découler de la loi de finance 2023.
Nous questionnons la préfet sur la prise en compte du volet climatique et énergétique de ces dernières semaines pour les projets actuellement à l’étude dans le département dont l’utilité et l’opportunité pourrait être remise en cause : divers projets d’artificialisation (routes, rocades, parking de grandes surface, A154, etc.). Les restrictions sur l’accès à l’énergie pour les citoyens pourraient être mal comprises si les citoyens constatent par ailleurs que des moyens très dispendieux en énergie poursuivent leur activité sans être aucunement affectés, à des fins de projets à l’utilité contestable et à l’impact climatique très pénalisant.
La préfet répond que des réunions se tiennent sur les projets en question et qu’elles auront pour tâche d’adresser ces problématiques.
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Conférence citoyenne 5 sept22"les marronniers"
- Par cordier_bernard
- Le 07/09/2022
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Conférence des médias Lundi 5 septembre 2022
Zone d’Arbres à Défendre 24 Courtille à Chartres
Patrick donne lecture de la décision du TA d’Orléans 4 min
Pascale avec « rectificatif » 1 min
Sylvain sur le climat 1 min
Aline sur le climat à Chartres 3 min
Alan sur la bétonisation à Chartres 5 min
Jif sur la préfète à Chartres 1 min
Pierre sur l’intérêt du collectif 1 min
Bernard sur le lieu des trois marronniers 4 min
proposition de décider collectivement de la destination du lieu des 3 marronniers
Lien vers la pétition demandant la création du tiers-lieu des 3 marronniers à Chartres : un bar associatif avec activités citoyennes associées, une maison des associations de l'écologie, un espace boisé modèle. Après la Maison des Syndicats en 2018, je demande au maire de Chartres de créer la Maison de l'écologie en 2022Jef sur la ville de Chartres qui encombre la justice 1 min 30
Communiqué des citoyens et des associations Sykadap et Chartres Ecologie
Les citoyens réunis pour défendre les trois marronniers du 24 boulevard de La Courtille ont demandé audience ce jour, 7 septembre, à Madame le Préfet d'Eure-et-Loir. Dans l'attente de garanties absolues concernant la protection des arbres contre un éventuel abattage malgré la décision de justice du Tribunal Administratif d'Orléans, les veilleurs restent au pied des marronniers. Ils demandent à connaître le dispositif qui sera mis en place par l'autorité de l'Etat contre tout geste du promoteur. -
utopie "le Ω"
- Par cordier_bernard
- Le 05/09/2022
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créer le tiers-lieu des 3 marronniers à Chartres
Mise à jour du 19 septembre 2022 : création d'un collectif
Voir le lien du framapad modifiable par ajout ou correction https://annuel2.framapad.org/p/collectif-le-ohm-9wks?lang=frLes marronniers deviennent « Ω machine » [Oh-machine] !
Inaugurée le 12 septembre 2018, le maire de chartres a eu l’intelligence de créer la maison des syndicats en lieu de l’école pierres-couvertes à st cheron.
Quatre ans plus tard l’opportunité de créer la maison des associations écologiques "le Ω" peut être saisie :
Une emprise particulièrement adaptée à ce projet :
- ancien locaux à l’histoire récente ancrée dans la cité (CMA et Béta Machine), avec mixité sociale, valorisation des savoir faire, mise en lien des compétences, implication citoyenne.
- terrain idéalement placé dans la ville avec entrées sur deux voies de circulation
- parking en partie basse non goudronné entouré d’une zone nature
- sanctuaire des trois marronniers, cathédrale de vivant au coeur de l'emprise
- locaux ex BétaM pouvant être valorisés en bar associatif avec planning d’activités citoyennes auto gérées qui se succèdent dans ses locaux
- maison des associations écologiques (eure et loir écologie, sykadap, chartres à vélo, préserv’action, …) dans les locaux ex CMA
- dégoudronnage, enlèvement des pavés autobloquants sur tout le parking ex CMA et extension sur ces espaces de l’espace boisé
- un coût (achat du site par le promoteur à 1 million d’eur.) à la portée d’une ville qui mène des projets de grande ampleur
Cette emprise Oh-machine ! en autogestion serait entretenue, aménagée grâce aux savoir-faire des acteurs du site et de citoyens bénévole recrutés selon les besoins (lors de chantiers participatifs).
Un financement participatif pourrait être développé pour le fonctionnement ; des aides de la région existent pour le financement des tiers-lieux.
La volonté politique, l’intelligence des moments de bascule peut aujourd’hui s’exprimer ! Oh machine !