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Lutte contre le réchauffement climatique : l’homme au centre des décisions
- Par cordier_bernard
- Le 03/02/2021
- Dans Les années LOL
- 0 commentaire
écouter la première partie de l'émission sur l'état des prévisions de Météo France avec Samuel Morin, directeur du centre national de recherches météorologiques (principal laboratoire commun entre Météo France et CNRS), chercheur à Météo France, spécialiste de l’environnement de montagne. Auteur rapport spécial océan et cryosphère GIEC septembre 2019
la deuxième partie de l'émission est accessible en vidéo avec :
Pierre Veltz, économiste, ingénieur et sociologue. Auteur de “L’Économie désirable Sortir du monde thermo-fossile” (Seuil, 2020).
Camille Etienne, activiste pour la justice climatique et porte-parole du mouvement “On est prêt”
Voir aussi dans l'actualité de ce jour
Affaire du siècle : l’État condamné pour inaction climatique
https://reporterre.net/Affaire-du-siecle-l-Etat-condamne-pour-inaction-climatique
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Où suis-je? de Bruno LATOUR
- Par cordier_bernard
- Le 30/01/2021
- 2 commentaires
Leçons du confinement à l'usage des terrestres
https://fr.calameo.com/read/000215022b39994b27aba
Depuis la terrible expérience du confinement, les États comme les individus cherchent tous comment se déconfiner, en espérant revenir aussi vite que possible au « monde d’avant » grâce à une « reprise » aussi rapide que possible. Mais il y a une autre façon de tirer les leçons de cette épreuve, en tout cas pour le bénéfice de ceux que l’on pourrait appeler les terrestres. Ceux-là se doutent qu’ils ne se déconfineront pas, d’autant que la crise sanitaire s’encastre dans une autre crise bien plus grave, celle imposée par le Nouveau Régime Climatique. Si nous en étions capables, l’apprentissage du confinement serait une chance à saisir : celle de comprendre enfin où nous habitons, dans quelle terre nous allons pouvoir enfin nous envelopper — à défaut de nous développer à l’ancienne ! Où suis-je ? fait assez logiquement suite au livre précédent, Où atterrir ?ÂComment s’orienter en politique. Après avoir atterri, parfois violemment, il faut bien que les terrestres explorent le sol où ils vont désormais habiter et retrouvent le goût de la liberté et de l’émancipation mais autrement situées. Tel est l’objet de cet essai sous forme de courts chapitres dont chacun explore une figure possible de cette métaphysique du déconfinement à laquelle nous oblige l’étrange époque où nous vivons.
émission de France Culture du 25 janvier 2021
émission de France Culture du 30 janvier 2021 "de prcohe en proche"
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Vers la réintroduction de l'élevage en Eure-et-Loir ?
- Par
- Le 26/01/2021
- Dans Inter-asso et réseautage
- 0 commentaire
Présentation du GIEE "Fertilité des sols et réintroduction de l'élevage"
Le 25 janvier, Françoise et Adèle se sont rendues à Sancheville pour assister à une réunion organisée par l'ADEAR 28, visant à présenter publiquement le projet de création d'un collectif agroécologique (GIEE) autour de la réintroduction de l'élevage. L'évenement a rassemblé une majorité d'agriculteurs, ainsi que les services de l'État (DRAAF et DDT), des collectivités (CC Coeur de Beauce et Pays Dunois), des associations (Hommes et territoires, Solibio 28). La réunion a été également soutenu par des collectivités venus présenter le lancement proche d'un Projet Alimentaire Territorial. Une joyeuse piste d'avenir pour l'agriculture et l'alimentaition en Eure-et-Loir !
Qu’est-ce qu’un GIEE ?
Un GIEE, ou collectif agroécologique est un collectif d'agriculteurs reconnu par l'État, qui s'engage dans un projet de modification ou de consolidation de leurs pratiques culturales dans une perspective agroécologique. Il existe déjà de nombreux GIEE, rassemblant entre une quinzaine ou une quarantaine d'agriculteurs. Par exemple, selon le site officiel de l'État, il existe 43 GIEE en région Centre Val de Loire.
Présentation du dispositif GIEE par les services de l'État
Un GIEE rassemble un collectif d’agriculteurs qui s’engagent dans un changement de pratiques agricoles, vers des pratiques agroécologiques. Ce groupement engage les agriculteurs à réaliser un bilan trisannuel, en échange de quoi ils reçoivent des financements (issu des fonds de l’État CASDAR et des fonds européens FEDEAR). Ce groupement doit être animé et coordonné par une structure porteuse (dans ce cas il s’agira de l’ADEAR 28).
La création d’un GIEE suit un processus en trois temps : une phase d’émergence durant laquelle le groupement reçoit des financements d’animation, permettant d’aider les agriculteurs investis à établir un plan d’action concernant leur changement de pratique. Le GIEE en question est dans sa phase d’émergence. Elle dure généralement un an, mais peut être plus courte. Suit ensuite une phase de reconnaissance, durant laquelle la structure porteuse (ADEAR 28) avec les agriculteurs déposent un dossier auprès de la préfecture pour être reconnu GIEE. Enfin une phase d’animation et de pilotage, durant laquelle les agriculteurs expérimentent des changements de pratiques et reçoivent des financements dédiés, pour une durée de 3 ans à 6 ans.
Présentation du GIEE par l’ADEAR 28
Alexandra Céalis a présenté ensuite l’ADEAR 28, en revenant sur les principes de l’agriculture paysanne et les groupements auxquels ils font partis (notamment inPACT Centre Val de Loire). Elle a retracé le portrait du groupe d’agriculteurs et d’agricultrices à l’origine de ce GIEE (des agriculteurs céréaliers d’horizon varié, conventionnel ou en conversion vers l'AB, ou encore en agriculture de conservation de sols) et des questionnements qui les ont progressivement amenés vers la création de ce groupement. En 2019, ils ont suivi une formation sur l’introduction de l’élevage sur des cultures céréalières. Leurs réflexions partent d’abord du sol et des moyens qui leurs sont disponibles pour favoriser le stockage du carbone, la biodiversité et la présence de micro-organisme dans le sol, la résilience, la rotation des cultures, comment diminuer l’usage des énergies fossiles…
La volonté du groupement est avant tout de se questionner à plusieurs, de soutenir les réflexions, sans dogmatisme mais en collaboration. Le GIEE doit permettre aux agriculteurs d’avoir un cadre et du temps salariés pour apprendre de nouvelles pratiques et s’adapter. La durée de la phase d’émergence est volontairement courte et doit permettre de réaliser 6 actions : un état de l’art sur la fertilité des sols et la réintroduction de l’élevage, des visites de fermes, des diagnostics détaillés, une formation en microbiologie des sols.
Les questions des agriculteurs reposent essentiellement sur le modèle d’élevage vers lequel se tourner, sur les conséquences de changements de pratiques sur les rendements de l’exploitation et sur les débouchés que cette nouvelle filière implique : vers quel élevage se tourner ? Quels couverts adopter ? Qui doit se charger de l’élevage ? Faut-il accueillir de nouveaux paysans sur l’exploitation ou s’en charger soi-même ?
Témoignages des agriculteurs fondateurs du GIEE
Quatre agriculteurs/trices ont pris la parole pour témoigner des questionnements qui les animent. Ils présentent se questionner depuis longtemps sur l’agriculture de conservation de sol, expliquent leur envie de reconstruire un modèle agricole qui permettent de retrouver de l’autonomie. Ils en appellent à un retour au sol, un sujet oublié qui leur porte à cœur. Mais ils ne souhaitent pas être seul à travailler sur ces questions, car ils n’en ont pas forcément le temps et parce que c’est un défi collectif selon eux, aussi bien climatique qu’alimentaire. La réintroduction de l’élevage leur apparait également comme une occasion pour « réintroduire du monde dans nos fermes » : par exemple des paysans-boulangers, des bergers… Ils soulignent aussi l’opportunité que ce GIEE offre pour s’entraider et apprendre.
Présentation du Projet Alimentaire Territorial Beauce Dunois
Qu’est-ce qu’un Projet Alimentaire Territorial ?
"Prévus dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 (Art 39), les projets alimentaires territoriaux s'appuient sur un diagnostic partagé faisant un état des lieux de la production agricole et alimentaire locale, du besoin alimentaire du bassin de vie et identifiant les atouts et contraintes socio-économiques et environnementales du territoire.
Élaborés de manière concertée à l’initiative des acteurs d'un territoire, ils visent à donner un cadre stratégique et opérationnel à des actions partenariales répondant à des enjeux sociaux, environnementaux, économiques et de santé. L’alimentation devient alors un axe intégrateur et structurant de mise en cohérence des politiques sectorielles sur ce territoire." D'après le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.
Les collectivités présentes, le Pays Dunois et la Communauté de communes Cœur de Beauce, souhaitent valoriser les circuits courts. En 2017, elles réalisent un premier diagnostic des circuits courts et mettent en place un forum de l’alimentation, qui sera renouvelé en 2018. En 2020 avec le soutien de la région Centre Val de Loire, elle dépose donc un dossier à un appel à projet lancé par l’État, visant à soutenir l’émergence de PAT. Les financements permettront de recruter un chargé de mission dédié à la mise en place de ce projet.
Les pistes d’action de ce PAT vise d’abord à favoriser l’approvisionnement local de la restauration collective, à favoriser l’accessibilité aux produits locaux et à préserver les espaces dédiés à la production alimentaire (notamment par une action sur le foncier).
Présentation de l’association Hommes et Territoires
L'association Hommes et Territoires a pour objet de rechercher, de promouvoir et de mettre en place les solutions d'un développement durable pour l'agriculture et les territoires. Elle participe à l'amélioration de la biodiversité sauvage(ordinaire ou remarquable) et de ses habitats en lien avec le développement économique des territoires. Elle vise également à développer la biodiversité dans un objectif de valorisation pour l'agriculture (ex : développement des auxiliaires des cultures dans un but de gestion des bioagresseurs et de réduction de l'utilisation de produits phytosanitaires, amélioration du cadre de vie et des paysages), pour la chasse (accroissement des populations des espèces gibiers) et pour la société (amélioration du cadre de vie, services rendus par la nature...).
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La Route de Jack London
- Par pascalecordier
- Le 25/01/2021
- Dans Fiches de lecture
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« LA ROUTE »
de
JACK LONDON
Bibliothèque SYKadap n° 352.
Jack London :
- écrivain américain,
-né à San Francisco en 1876 et mort en Californie en 1916.
« La route » :
«Si j’ai pris la route c’est parce que je n’ai pas pu l’éviter parce que je n’avais pas le prix d’un billet de chemin de fer en poche, parce que mon tempérament m’interdisait de faire toute ma vie le même métier au même endroit , parce que tout simplement parce qu’il était plus facile de prendre cette décision plutôt que de ne pas la prendre .»
Un récit d’aventures dont il est lui-même le héros.
En 1893-1894, il a 18 ans et décide de prendre la route.
Il parcourt ainsi 20 000km sur le réseau ferré américain avec « les hobos », vagabonds voyageurs qui « brûlent le dur » (voyagent sans billet)....non sans dangers !
Il nous montre ainsi comment
- avec agilité, force et astuces s’agripper à un train en marche ,y descendre incognito …à la manière d’un Belmondo ou d’un James Bond !!!!
-raconter une bonne histoire c’est le moyen de ne pas mourir de faim,
-échapper aux taureaux (les policiers) et survivre en prison.
Charlie Chaplin a peut-être pu s’en inspirer !
2)
Un témoignage sur le vagabondage aux Etats –Unis
En 1893, le pays est ravagé par une crise financière et de l’emploi.
Le héros va partager la vie d’une armée de 100 000 chômeurs traversant le pays pour obtenir du président, à Washington , le lancement de travaux publics.
Il nous livre ainsi une étude sociologique et ethnographique de ces millions de vagabonds.
3)
La route :Une autre manière de voir la vie , de la vivre.
50 ans après Jack Kérouac a intitulé son roman –phare « Sur la route »
( Bibliothèque SYKadap N° 354.)
en hommage à celui de Jack London !
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Atelier éducatif Palettes à l'EREA
- Par cordier_bernard
- Le 20/01/2021
- Dans Animations en milieu scolaire et Centres Aérés
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Sur la période 3 de l'année 2020-2021 un atelier éducatif est organisé à l'EREA les mardis de 17h30 à 18h45 avec le concours de sykADAP qui a un partenariat avec l'EREA de Mainvilliers
Sur cet atelier il est proposé de fabriquer des nichoirs et des mangeoires pour oiseaux avec des matériaux issus de palettes.
Un outil démonte-palette a d'ailleurs été confectionné par les métalliers de l'EREA grâce à un modèle déjà mis au point par Florian.
Adèle et Joanne participent à l'animation avec Morgane et Bernard.
démontage de palettes
un nichoir prêt pour la pose
des planches de palettes de différentes tailles
Lorenzo a réalisé cette mangeoire
Il souhaite la peindre en bleu -
Projet BTS Lycée de La Saussaye
- Par cordier_bernard
- Le 20/01/2021
- Dans Animations en milieu scolaire et Centres Aérés
- 0 commentaire
Durant l'année 2020-2021, sykADAP accompagne un groupe de 3 étudiants en BTS en agro-alimentaire pour un projet de sensibilisation à la permaculture sur l'établissement que les élèves veulent mener. Cette démarche fait partie de leur Contrôle Continu de Formation.
la-saussaye-rdv-27-11-2020-.pdf (195.37 Ko)
Vous trouverez ci-après le lien vers le document collaboratif de rétro-planning élaboré par Joanne et Adèle (Volontaires à sykADAP) pour mettre en forme nos échanges du 8 janvier 2021.
Cela doit pouvoir servir de trame à nos échanges à venir sur les prochaines semaines.
RETRO PLANNING du PROJET POTAGER https://lite.framacalc.org/9l3q-projet-permaculture---la-saussaye
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Où suis-je? de Bruno LATOUR
- Par cordier_bernard
- Le 20/01/2021
- Dans Fiches de lecture
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Leçons du confinement à l'usage des terrestres
https://fr.calameo.com/read/000215022b39994b27aba
Depuis la terrible expérience du confinement, les États comme les individus cherchent tous comment se déconfiner, en espérant revenir aussi vite que possible au « monde d’avant » grâce à une « reprise » aussi rapide que possible. Mais il y a une autre façon de tirer les leçons de cette épreuve, en tout cas pour le bénéfice de ceux que l’on pourrait appeler les terrestres. Ceux-là se doutent qu’ils ne se déconfineront pas, d’autant que la crise sanitaire s’encastre dans une autre crise bien plus grave, celle imposée par le Nouveau Régime Climatique. Si nous en étions capables, l’apprentissage du confinement serait une chance à saisir : celle de comprendre enfin où nous habitons, dans quelle terre nous allons pouvoir enfin nous envelopper — à défaut de nous développer à l’ancienne ! Où suis-je ? fait assez logiquement suite au livre précédent, Où atterrir ?ÂComment s’orienter en politique. Après avoir atterri, parfois violemment, il faut bien que les terrestres explorent le sol où ils vont désormais habiter et retrouvent le goût de la liberté et de l’émancipation mais autrement situées. Tel est l’objet de cet essai sous forme de courts chapitres dont chacun explore une figure possible de cette métaphysique du déconfinement à laquelle nous oblige l’étrange époque où nous vivons.
émission de France Culture du 25 janvier 2021
émission de France Culture du 30 janvier 2021 "de prcohe en proche"